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mercredi 26 mars 2014

A la recherche des orangs-outans dans la forêt de Bornéo...





Que faire du weekend ? Et si nous allions à Bornéo ?


Le voyage est long et périlleux. Un vol de la Malaysian Airlines vient de se cracher… je me méfie de la loi des séries !


Deux escales. Un premier avion nous dépose à Kota Kinabalu. Puis nous prenons une correspondance pour Sandakan.
La nuit est courte. Mister Aji nous accueille à l'arrivée. Comment le décrire ? Petit, des cheveux bouclés, à moitié chauve avec une espèce de queue de cheval qui ne ressemble à rien et un manchon imitation peau de zèbre qui recouvre son avant bras pour le protéger du soleil quand il conduit. Sa voiture est décorée avec de fausses peaux de léopard et des photos animalières envahissent l'habitacle. Le ton est donné, Aji est un excentrique !
















Premier arrêt au centre de réhabilitation des ours malais et premiers instants de bonheur.
Les ours évoluent en semi-liberté et nous font l'honneur de leur présence.




















On se retourne et on aperçoit un orang-outan construisant son nid ! Oui, les orangs-outans dorment chaque jour dans un nouveau nid !


Instant magique. On les contemple durant une heure avec émerveillement.
Puis nous partons pour la rivière Kinabatangan.
En route, nous faisons un crochet dans une petite réserve. Nous avons juste le temps d'apercevoir des gibbons se balancer d'arbre en arbre avant de disparaître sous les frondaisons ! On ne regrette pas le voyage ! En revanche, Aji a une façon bien particulière de débusquer les animaux. Il klaxonne pour les faire fuir ! Nous nous regardons Anne et moi d'un air entendu : c'est un gros "nullos" !

Nous arrivons au lodge en milieu d'après midi. Nous déposons nos affaires dans la chambre

notez la classe de mes chaussettes anti-sangsues !















avant de prendre un bateau pour remonter la Kinabatangan river.


L'embarcation s'engage dans un bras plus étroit. On aperçoit un croco, des varans,



des macaques, des langurs argentés

langur argenté
















nos premiers nasiques,





mais aussi de belles espèces d'oiseau, comme des martins pêcheurs, des anhingas

un anhinga


et autres oiseaux multicolores restés anonymes grâce à l'incompétence d'Aji !


























le gobemouche malais

Ce tableau idyllique doit être nuancé. Nous débusquons autant de primates car la forêt humide occupe une superficie de plus en plus réduite, remplacée par des plantations toujours plus nombreuses d'huile de palme. La concentration des animaux est due à cette réduction dramatique de leur habitat naturel.


Aji, quant à lui, nous gratifie de ses talents d'imitateur. Son registre est mince et se limite aux nasiques et aux calaos.

un calao

 C'est un flop ! les oiseaux s'envolent et les singes restent indifférents. Il lui arrive de "produire" le cri du nasique pour attirer l'attention des macaques !

un macaque à queue de cochon

Ayant plusieurs cordes à son arc, il sort son arme ultime pour attirer les macaques : un sachet plastique ! Il l'agite au vent pour provoquer leur curiosité. Les macaques l'assimilent à la nourriture.
Une conclusion s'impose : certains doivent leur donner à manger ! Nous sommes désespérés !

A la nuit tombée, nous parcourons la forêt à pied. On tombe sur deux serpents arboricoles dont on ne connaîtra jamais l'appellation. Merci Aji !

















 Quelques insectes aussi.































Et plein de sangsues. Elles se collent à la peau et entreprennent d'aspirer goulument notre sang. Dégueulasses et visqueuses, de vraies saloperies. J'en chope sur la main.


 J'essaie de l'arracher. Pas moyen.
Au final, on la crame au briquet. Anne en trouve une deuxième. Même sort que la première. Elles s'accrochent à nos vêtements et nous sautent dessus à la moindre occasion !
On ne regrette pas d'être venus. Le lendemain, on se fait cueillir par la pluie. Les animaux se cachent et les sangsues sortent. Nous attendons la fin d'après midi pour enfin apercevoir l'ombre d'un orang-outan, des nasiques, des macaques et quelques semnopithèques rubiconds.


Un macaque à longue queue



















Le troisième jour est l'occasion de se rendre à Sépilok, le centre de réhabilitation des orangs-outans.


Trop de monde. Nous sommes une bonne cinquantaine à guetter l'arrivée des primates.
Observer des animaux à qui l'on donne à manger a un coté factice et déplaisant…


















Après Sépilok, l'aéroport. On enchaîne les vols pour parvenir à Cébu. Un premier avion nous amène à Kota Kinabalu ; on attend 3 heures. On monte dans un deuxième avion. On atterrit à Manille, il est deux heures du matin. Prochain vol à 6h, juste le temps de récupérer nos affaires à la pension Natividad. La nuit est blanche. Nous sommes essorés, mais le week end a été une tuerie!

Le mont Kinabalu

Un seul regret, en lorgnant par le hublot : nous n'avons toujours pas tenté le Mont Kinabalu ! Rhhhh !!!!





Le coin pratique d'Anne :

-Les excursions :

  • Mr Aji 454RM 3jours/2 nuits.
  • Sépilok entrée du parc des Orangs Outans : 30RM/Pers.+ 10 RM appareil photo
  • entrée du parc des ours à coté à Sépilok : 30RM/personne.


-les transports : Taxi 40RM la course Sépilok-aéroport.


-les logements

  •  à Kota Kinabalu : The Crown Bornéo Hotel. Très bon hôtel de transition à 5 mn de l'aéroport. Environ 27€
  • à Kinabatangan : l'evergreen lodge était inclus ds le package avec Mister Aji. Le logement est simple, mais l'accueil irréprochable.


-l'aéroport de Kota Kinabalu : Attention, il existe deux terminaux indépendants. Renseignez vous. Pour changer de terminal, prenez un shuttle en journée ou un taxi à partir de 19h (30 ringgits) 

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