Translate

lundi 25 février 2013

Le circuito Chico...


Il est 6h30 lorsqu’Anne me rejoint au salon….
Nous avons dormi à peine 4h…
Que fait on ?
Nous regardons tous les deux par la fenêtre. Le ciel est bleu…
Mmmhhh… Et si nous louions un vélo pour la journée ?
C'est parti !
Après le petit-déjeuner, nous nous rendons à l’arrêt de bus.
Direction, le "Circuito Chico".
Cette route touristique d’une trentaine de kilomètres passe par une magnifique presqu’ile…
Idéale pour une balade à vélos.


Une fois loués, nous montons en selle.
Et la prise en main ne se fait pas sans peine !
Le changement des vitesses est laborieux lors des premiers tours de roues...
Les montées, les descentes et les virages s’enchaînent.




Quelques kilomètres plus tard, nous prenons confiance et faisons les marioles… Indurain et Jeannie Longot n'ont qu'à bien se tenir !


Le parcours est jalonné de panoramas à couper le souffle.


Après deux heures d’efforts, nous nous octroyons une pause bien méritée afin de casser la croute.
Une petite gargotte propose des hots-dogs ("pancho", en espagnol).
Pain-saucisse de Frankfort-mayo-moutarde-chips….


Nous ne faisons qu'une bouchée de ce sandwich improbable et reprenons la route…
Montées-descentes-virages…







Quelques kilomètres supplémentaires et nous arrivons devant le plus bel hôtel d’Argentine…


En sueur, nos casques et nos vestes fluo à la main, nous nous dirigeons tranquillement vers le bar de l'hôtel…
- Puis je vous aider ? nous demande le gorille-costard-oreillette qui garde l’entrée…
-       - Nous aimerions prendre un verre…
-       - Malheureusement, c’est uniquement sur réservation… nous répond il avec son air mi-amusé, mi-condescendant.
Ou comment rembarrer (gentiment) deux guignols à vélos avec leurs vestes qui font mal aux yeux !
Nous ne demandons pas notre reste et reprenons la route.
Montées-descentes-virages.
Nous bouclons la promenade en 5h, rendons les vélos, reprenons notre souffle, puis le bus. Qui nous dépose en ville.  Petite escapade chez un glacier

 avant de retourner à l’hôtel.
Le temps se couvre. Malgré la météo, nous restons une journée supplémentaire à Bariloche avant de rejoindre San Martin de Los Andes.
Petit pincement au coeur en quittant le "Penthouse 1004".
Nous tenons à remercier une nouvelle fois Annie et Cécilia pour leur accueil.



Le coin pratique d'Anne :

- La location de VTT : 120-150 pesos la journée. C'est cher, mais les vélos sont de qualité.

samedi 23 février 2013

La GRANDE traversée du Nahuel Huapi.


Dingues!
Ils sont dingues d'inventer des treks pareils !
Mais reprenons  les choses depuis le début ….
Après une semaine passée à l’auberge à nous morfondre (en cause, une météo capricieuse), nous faisons le projet un peu fou de passer 6 jours dans le parc Nahuel Huapi… En pleine autonomie…. Sans refuge…. À la sauvage !
Nous ne savons pas à quelle sauce nous allons être mangés !
La veille du départ, Cécilia, la gérante du penthouse, organise une ”snack party”.
Je trouve que c’est une bonne idée d’y assister !
Traquenard !!!
Chacun apporte des provisions, à manger et surtout, surtout à boire !
Personne n’a pensé à ramener d’eau minérale ! Certains diraient : “L’eau, ça rouille !”
La bière et le vin coulent à flot. Les discussions s’animent au fil de la soirée.
Jérémy, le Breton, débouche, décapsule les bouteilles à tour de bras….
A deux heures du mat : emballé, c’est pesé ! le monde est refait !
Et le réveil sonne tôt… trop tôt ! Nous prenons le bus à… midi !
Aline et Christophe, un couple de français, nous accompagnent lors de notre première étape…
Ns prenons rapidement de la hauteur. Se dévoile alors le lac Nahuel Huapi…
La balade est facile, la  démarche est aérienne, malgré les 20kg sur le dos et les derniers souvenirs gastriques de la veille….


Ns plantons la tente au bord d’un lac d’altitude… Le soleil décline et ns admirons le panorama.


La fraicheur s’installe rapidement.
Ns disons aurevoir à Aline et Christophe, qui rebroussent chemin…
Malgré le froid, je me lave. Un pauvre tuyau me sert de paume de douche….. Je grelotte . Le froid me saisit. Les lèvres d'Anne ont viré au bleu… Elle se trouve ds le même de congélation que moi.
Le plat de pâtes ns fait du bien.

Après un dernier coup d’oeil jeté au lac et aux montagnes, nous nous couchons. La nuit promet d’être fraiche. 
Fraiche au point de ne plus vouloir quitter le duvet une fois installés dedans !
Après un repos bien mérité, nous nous levons, frais et dispos !






La première montée est impressionnante. Elle relève plus de l’escalade sans assurance que du trek…. Nous progressons lentement….


Au bout d’une heure et demi, nous atteignons le sommet de la montagne….
Et bam ! Ns sommes subjugués ! Le volcan Tronador ns salue !


 Et Le lac "Nahuel Huapi" nous dit “aurevoir” !


 Ns ne savons plus où donner de la tête !


Ns faisons une pause. Nous nous imprégnons de la magie des lieux. Et nous savons déjà que ce parcours restera ds nos mémoires.
La montée nous semblait dure…. La descente se révèle infernale !



Le terrain est piégeux, parsemé de pierres instables, tranchantes comme des couteaux !
La pente donne le vertige… Ca promet pour la suite…
Ns sommes soulagés en atteignant la vallée verdoyante en contre-bas….
Nous ne sommes pourtant pas au bout de nos peines !
Un nouveau sommet se dresse devant nous. Nous devons le franchir…
La pente est presque aussi forte. Le terrain presque aussi instable… Seule la couleur de la roche a changé. Du blanc crayeux, elle est passée au noir…
Le sommet se fait desirer… Nous suons sang et eau pour le rejoindre… Et paf !
Nouvelle vue. Toujours époustouflante. Nous apercevons la ”laguna C.A.B.” au loin…


Ns progressons une bonne heure sur la crète du “Cerro Bailey Willis”, qui culmine à 1927m…
Devant se dresse le “Cerro Negro” qui doit son nom à la couleur sombre de la roche. Tellement sombre qu’il absorbe littéralement la lumière du soleil.











Bientôt, se dévoile la “Laguna Negra”, un lac d’altitude se situant au pied du Cerro.



Ns allons y camper. Ns y sommes presque….
Malheureusement, on doit le contourner pour atteindre les abords du refuge….
Le lac est entouré de parois abruptes ; 2ème leçon d’escalade de la journée… Nous nous tractons à l'aide de cordes pour passer les obstacles rocheux . Nos sacs nous encombrent. Il nous faut une heure pour boucler le dernier km et atteindre notre point de chute !


Epuisés par la journée, notre tente devient notre meilleure amie et accueille nos corps fourbus.


Je ne déroge toujours ps à la règle du plongeon dans le lac. Anne s’y baigne aussi (les pieds). Les derniers rayons du soleil ns accompagnent.
Un clarinettiste (vous avez bien lu!), utilise la sonorité exceptionnelle des lieux , pour égrenner quelques notes de musique douce...  Chaque jour nous réserve décidément son lot de surprises !
Arrive le lendemain. Un renard rôde autour du camp.


Anne le filme…. Il est à 5 mètres, tranquille. Je prends mon appareil photo. Je fais le tour d’un bosquet d’arbustes pour pouvoir le shooter.
Et je me fais avoir comme un bleu !






L’animal attend que je m’éloigne de la tente pour piquer une tongue !!!!


Arghhhh ! J’essaie de  poursuivre le malautrus,  mais rien n’y fait. Il me sème en 5 secondes et profite de la végétation alentour pour s’échapper !
Ca ns servira de leçon ! “NE JAMAIS RIEN LAISSER TRAINER SUR UN EMPLACEMENT DE CAMPING”
Ns remballons le reste de nos affaires, constatant que l'enfoiré nous a aussi fauché du pain ! Il ne perd rien pour attendre !
Nous nous remettons en route. Nous quittons la “laguna negra” par le même chemin qu’à l’aller et ns dirrigeons vers la “Laguna C.A.B.”


 Elle se trouve à 3km à vol d’oiseau…. Seul bémol, ns devons passer une profonde vallée, protégée par un écrin de verdure. La pente qui y mène doit atteindre les 50% par moments…
Nous nous enfonçons donc dans la forêt. Nous nous tenons aux branches pour ne pas perdre l’équilibre. Ns glissons sur la terre molle et nos genoux sont mis à rude épreuve…
Arrivés au fond du "canyon", ns décidons de pique-niquer. Ns engloutissons  notre fromage et notre charcutterie avec gourmandise…
Après la traversée d’un beau torrent, nous entamons la remontée vers le lac…














Une montée genre “Pitons du Carbet”, pour ceux et celles qui connaissent !
Le sentier est à peine tracé. Nous enjambons d’énormes grumes, et nos sacs s'accrochent aux branches… J’ai l’impression d’évoluer en “terra incognita”. Le sentier se devine plus qu’il n’existe…
Il nous faut plus d’une heure pour grimper les 400m de dénivelé qui nous séparent du CAB.
Enfin arrivés, nous trouvons un endroit dégagé pour planter la tente. L’eau du lac est fraiche et limpide. J’en profite pour y faire un saut. Ns sommes seuls au monde…
Paisible est la nuit étoilée…
L’étape suivante nous réserve une autre surprise.
La végétation ne nous permet ps de  contourner le lac ! Habillés de nos slibards, nos pantalons à la main, nous pataugeons ds l’eau un bon moment !


Pourquoi s’embêter à créer un sentier quand les randonneurs peuvent couper directement par le lac ?
Après cet intermède pour le moins raffraichissant, nous remettons nos chaussures. Les pieds sont anesthésiés par le froid….
Pas le temps de se pencher sur d'éventuelles engelures. 



Le “Cerro C.A.B.” et ses 1900M doivent être franchis ! La forêt fait progressivement place à la rocaille… 


Les rayons du soleil cognent fort. Au sommet, ns redécouvrons le Tronador…


 Lequel doit son nom aux craquements incessants de ses glaciers…. Il s’est drôlement rapproché, le bougre (je parle du volcan) !
La descente, à nouveau, nous saisit. Ns rejouons les funambules avec nos sacs qui pèsent des tonnes… Au bout d’une demi heure, le terrain change. La pente se radoucit. La roche nue prend une teinte orangée. Vraiment magnifique !





Arrivés dans la vallée, nous sommes confrontés à d’autres problèmes…
Tout d’abord l’orientation : Les marquages se font rares. Il ns faut rejoindre une crète. La crète est entourée par une forêt inextricable. Et pas l’ombre d’un sentier !
D’autre part, le terrain devient marécageux. Les trous d’eau sont fréquents, et menacent d’engloutir nos chaussures.
Un faux pas est exclu ! Ns devons notre salut grâce à un couple faisant le trajet  en sens inverse ! Merci à eux !
Et nous devons une fière chandelle à nos chaussures imperméables qui auront évité à nos pieds de se noyer !
Nous laissons progressivement la vallée derrière ns pour franchir le “Cerro de Los Cristales”.
Le terrain est toujours aussi chaotique et instable… Il nous use. Ms nous tenons bon !
Après 6 heures de marche, nous voyons enfin la “laguna Creton”, objectif de la journée.
Petit detail fâcheux … un dénivelé négatif de plusieurs centaines de mètres nous séparent du lac…. Cette dernière descente est de loin la plus vertigineuse de toutes !
Et le terrain est complètement pourri. Les pierres, grosses comme 3 fois mon poing, roulent constamment sous nos pieds et finissent leur course loin en contre-bas. Je colle Anne, de peur d’en prendre une en pleine face ! Mes genoux sont à l'agonie. Anne est au bord de la rupture… Il est temps que ça s’arrête !
Ns passons une dernière zone marécageuse, permettant de tester une nouvelle fois l’étanchéité de nos chaussures.
Anne s’enfonce ds la boue jusqu’au mollet ! Quel plaisir !
L'endroit où nous plantons la tente est magique. C'est notre récompense après cette journée dantesque. Une cascade et son bassin  jouxtent le campement. nous prenons une bonne demi heure pour nous délasser...


Une question nous taraude, cependant. Doit on doubler l’étape du lendemain ? A croire qu'on n'a pas assez souffert durant l'étape !
La météo annonce en effet  du mauvais temps pour le surlendemain…
Après reflexion, ns décidons de tenter le coup. Ns ns levons aux aurores. Nos affaires sont pliées en deux temps, trois mouvements. Nous nous habituons peu à peu à cette vie nomade. Plier la tente, ranger nos affaires, vérifier que tout est en ordre…Nos gestes sont plus précis, plus rapides qu’au début du voyage. Chacun sait ce qu’il a à faire. Je savoure.
Nous entamons la seule montée de la journée. 400 mètres. Là encore, la beauté des paysages est époustouflante !

En un quart d’heure, ns apercevons 5 lacs. Tous de couleurs différentes. Allant du bleu profond au vert émeraude. Je ne sais plus où porter mon regard ! 






Le Tronador, refait lui aussi son apparition après s'être caché durant quelques jours….  Il nous accompagne durant une bonne partie de la descente. Une descente de 6 heures tout de même !


Pour finir, nous traversons le Rio Castano… de l’eau à mi-cuisse, nous luttons pour ne ps nous faire emporter par le courant ! Ns prenons la peine d’enlever nos vêtements avant de se lancer ! Après cette ultime péripétie, nous atteignons notre but : Pampa Linda.
Cette dernière journée nous a définitivement mis sur les rotules !
Après une longue attente, nous payons un bus à prix d'or pour nous ramener à Bariloche .
Il est 23h. Ns n’avons pas réservé d’hotel ! Nous prions pour obtenir une place à l’auberge….
Cécilia ns accueille. Regarde son registre. Et… nous annonce qu’il reste UNE seule place ! Je me porte volontaire pour dormir dans la salle commune ! Je déroule mon tapis de sol, prends mon duvet et me mets dans un coin. Je mentirais si je disais que j’ai bien dormi… mais nous sommes heureux d’avoir un toit pour la nuit  !!!!

vendredi 15 février 2013

Une fois n'est pas coutume: c'est anne


j'espère que vous allez tous bien.
Suis contente d'avoir des nouvelles (sur le blog ou par mail)
On attend que le temps s'améliore. C'est plutot mitigé depuis une petite semaine (on a eu tres chaud a l arrivée à Bariloche- on a été se baigner à la plage-voir photo)
Ca me permet de me reposer avant d essayer de suivre le "fou du trekking"…. et de manger plein de glaces et de chocolat;-)
je prefere quand même ça au régime pates+ soupes lyophilisees+ fromage sans gout!
on goute aussi aux empanadas, patisseries locales(churros fourrés au dulce de leche).


Et hier on s'est fait une fondue de chocolat avec des fraises, du kiwi, des bananes, des pommes….MIAM MIAM

Sinon on a pris notre billet pour l'ile de paques. On y sera du 6 au 14 avril. Cool
D'ici là on va remonter tranquillement vers Santiago et Mendoza en Argentine
voila les dernieres nouvelles

Gros bisous à vous tous !
A très bientot.
PS: je n'ai pas rencontré de dentiste pour le moment. Ils bossent tous????!!!!!
adios

jeudi 14 février 2013

Bariloche, premiers pas dans la région des lacs...


Agrandir le plan

Téléportés en Suisse ! Les lacs, les montagnes,

 

le chocolat,


 les nains de jardin, les saint-bernards, les coucous, tout y est ! A part ça, Bariloche est un haut lieu de la randonnée et du ski en Argentine. Une ville envoutante, entourée d'une multitude de lacs.
Anne et moi descendons donc du bus. Il fait chaud, une chaleur improbable dans cette région, un soleil de plomb, pas un nuage ! Nous retirons rapidement nos polaires et rejoignons notre logement. Bienvenue au "Penthouse 1004", 10ème étage avec ascenseur. Une vue magnifique sur la ville et le lac…
 On respire. On admire. J'ai l'impression que nous allons nous y plaire...









Nous déchantons au moment de l'installation. Un dortoir de 7 lits ! Que des mecs. Ados attardés. Un bordel monstrueux ! Ça promet une nuit mouvementée ! Fatigués par le voyage qui aura duré 8 heures, nous nous couchons tôt…. Mauvaise pioche ! La première vague de fêtards débarque à 22h …. Pleins feux dans la chambre, les portes claquent, les éclats de voix fusent…. Petite pause au bout de 20 mn… 23h, deuxième vague de c………ards ! Même scenario… en pire ! Et je ne parle pas du mec qui a la bonne idée de tout allumer pour se changer avant d'aller en boite. Il est 1H du mat. La nuit se résume en un long defilé d’insomniaques, de drogués et de soulards en tous genres… Au petit matin, un rouleau compresseur a ravagé nos petits corps engourdis ! Visages fermés, chiffonnés, des valises sous les yeux ! Nous reprenons nos esprits après le petit-déjeuner ! Nous préparons notre prochain périple en montagne. Renseignements pris au club Andino, nous faisons le plein de bouffe . Saucissons-fromage-pâtes-pain-crackers-gâteaux secs. Nos tubes digestifs apprécieront !
Le lendemain, départ pour la traversée du “Nahuel Huapi”, une des nombreuses réserves naturelles de la région. Le programme est alléchant. 4 jours si tout se passe comme prévu. Le premier jour nous amène au “Refugio Frey”. La balade longe le bord du lac Guiterez. Des fleurs sauvages jalonnent le parcours.


La température est moins étouffante que la veille. On se regale ! Tout est parfait ! Après 5 heures de marche, nous atteignons le refuge.



Il se situe au bord d’un petit lac de montagne, dominé par le "Cerro Catédral". J'en profite pour m'y baigner. La température de l’eau est agréable. Je profite, serein. Après quelques temps, je rejoins la tente frais et dispo ! Malheureusement, le temps se dégrade durant la nuit… Oh, rien de bien méchant…. Mais les nuages s'amoncellent… Le soleil devient rare…. 














Le lendemain, nous nous remettons en route, intrépides, avec nos sacs énormes sur les épaules, et grimpons la première difficulté de la journée. La paroi est abrupte. Nous la surmontons le pied léger, aérien. La condition physique est bonne.






Après 40mn, nous découvrons la “laguna schmoll”. Nous prenons encore de l'altitude.
Le sentier devient toujours plus raide. Cela fait 1H30 que nous avons quitté le confort relatif du camp.










Soudain, le lac "Nahuel Huapi". La vue est saisissante. C'est le moment où nous amorçons la descente. Si la montée était raide, la descente est vertigineuse ! Nous dévalons littéralement la montagne sur un sol sablonneux….


La vallée en contre-bas est l’endroit idéal pour casser la croute ! Et pour retirer les petits petits cailloux infiltrés dans nos chaussures !



A l’abri de la forêt, nous savourons des mets dignes d’une épicerie fine… Saucisson et fromage, emballés dans un pauvre sac plastique…. Plaisir des sens ! Nous reprenons rapidement notre marche. Quelques gouttes de pluie s'invitent à la fête.







 Un couple de caracaras en chasse nous survole…



Le pierrier devient glissant. Anne commence à fatiguer. “Il est temps que ça s’arrête”, me confie-t-elle. Après un dernier obstacle, nous apercevons le "refugio Jakob”.

Nous le distinguons à peine, caché sous un rideau de pluie…











Nous sommes transis par le froid !



Enfin arrivés au refuge, je ne déroge pas au rituel de la toilette quotidienne… J’enfile un maillot et me dirige courageusement vers le lac. Le vent est cinglant. J’ai une p…ain de chair de poule ! Je plonge tout de même dans l'eau… et mets une heure à m'en remettre ! Anne me traite de malade. Elle n'a pas tord. Après un repas “chaud” passé sous le couvert des arbres, nous gagnons la tente. Nous nous pelotonnons dans nos duvets et prions pour que la pluie et le vent laissent place à un ciel étoilé… Nous n’avons pas prié assez fort. ! La pluie redouble au petit matin…. Après discussions (vives, les discussions!), nous décidons de lever le camp. La tente et les sacs sont trempés, pleins de boue. Les vêtements aussi…. Notre humeur, sombre, a pris les mêmes teintes que le ciel…..  La journée promet d'être orageuse, et il nous reste la bagatelle de 25km à parcourir. Pour couronner le tout, nous n’avons réservé aucun logement….. Arrivés à Bariloche, nous sommes soulagés. L’auberge de jeunesse nous propose un lit…. Ouf ! Et la mauvaise humeur n'est qu'un lointain souvenir....



Le coin pratique d'Anne :

-Le logement : avons séjourné plusieurs jours au "1004 Penthouse": 140 pesos en dortoir de 4 avec petit déj et SDB commune. Tout simplement génial ! Cécilia, la gérante, est vraiment adorable. Sûrement notre meilleure expérience en auberge de jeunesse. Attention, tout de même, le dortoir de 6 peut se révéler TRES bruyant. Bariloche est un endroit où l'on fait la fête. Préférez les dortoirs de 4, un peu plus chers, mais souvent plus calmes.

Les transports : Utiliser le bus est la soluce la moins chère. Vous pouvez payer à chaque trajet ou acheter un pass qui vous donnera des réductions substantielles. Si vous restez plusieurs jours à Bariloche, n'hésitez pas à vous rendre dans un bureau de tabac pour en acheter un. 
Sinon, si vous séjournez à l'Hospedaje "1004 Penthouse", Cécilia vous en prêtera un, moyennant une caution.
Attention, la gare routière est éloignée du centre-ville. Partagez un taxi pour le rejoindre.