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mardi 22 avril 2014

Le mot de la fin…

Voilà, ça y est, ce voyage touche à sa fin. Quelle belle aventure, la réalisation d'un rêve. Nous n'avons pas été déçus, bien au contraire.


C'est toujours difficile de prendre la décision de partir. C'est jamais le bon moment: "c'est la crise, est ce qu' on va retrouver du travail au retour?", " est ce bien raisonnable de mettre tout cet argent dans un voyage?", "on est bien installés quand même, on va devoir repartir à zéro à 36 et 37 ans"… Mais bon, il y a des projets qu'on veut accomplir, alors on se donne les moyens et on se lance. A 2. Avec du recul, je ne pense pas (je suis sure), que je n'aurais pas pu faire ce voyage seule. C'était super de le partager, de le vivre ensemble.
Mais c'est aussi un vrai défi : 24heures/24 ensemble… on avait beaucoup voyagé, on se connaissait déjà bien (on a fêté nos "10 ans" au Pérou ) ; on n' a rien découvert de nouveau. Sauf peut être pour moi, un sentiment de perte d'autonomie… Je sais pas pourquoi, mais tous les jours, pour acheter des fruits ou de l'eau (ahhh comme il en avait ras le bol David!!!), j' avais besoin de lui! On faisait tout à 2. On n' a pas passé une heure par mois l'un sans l' autre….Et oui, c 'est possible!!!

Je sais, parce qu'on nous pose déjà la question, qu'on va nous demander: "Qu'est ce que vous avez préféré de ces 16 mois?". A chaque fois, on se regarde (avec David) et on est bien incapables de donner une réponse claire. Impossible de synthétiser toutes ces expériences en 2 mots. On a tout aimé; pour des raisons différentes.

L'Amérique du Sud, ça aura été les grands espaces ( après 8 ans à la Réunion, on en a pris plein les mirettes), le trek, le dépassement physique (objectif 6000 du voyage atteint!), l'espagnol 24/24 et les rencontres. Quelle joie quand on repense à ces moments passés entre copains ou simplement avec quelqu' un rencontré dans un bus pour quelques heures, ces discussions interminables, ce partage de "bons plans", d' expériences. Que de "personnalités" on a rencontré, de destins extraordinaires, de parcours différents. Ouahhhhh, qu'est ce que c'est enrichissant. Et plus encore, nous sommes tellement contents d'avoir toujours des nouvelles de certains même si leur voyage est terminé. Car le voyage, ça lie. Entre voyageurs, on se reconnait, on aime discuter des endroits où l'on a été, partager, donner envie à l'autre. Les amoureux du voyage ont cette soif de toujours découvrir plus. On n'est jamais rassasié. Sitôt rentré, on ne pense qu'à une chose : repartir… Il y a tellement de belles choses sur Terre. Bon c'est vrai qu'on s' est souvent dit "Dommage, on vient trop tard. Les choses ont changé". Mais au final c'est pas grave. C'est le cours normal des choses. On a rencontré récemment un couple, la soixantaine, qui voyage depuis très longtemps tout autour du monde. Ils étaient désabusés: " tout est pollué- il n' y a plus d'animaux/ de poissons- c'est cher- les locaux sont pas sympas"… Ils veulent maintenant rester en France car ils pensent qu'ailleurs: "ça vaut plus le coup". Nous, on n'en est pas encore là;-)
Alors c' est vrai, les choses changent : les neiges éternelles du Kilimanjaro vont disparaître, les glaciers reculent, les routes se construisent au Laddak et au Zanskar (et les treks disparaissent), on ne voit plus de requin marteau aux Philippines, les plages du sud de la Thaïlande sont bondées en saison…Mais on découvre d'autres choses, il y a encore plein d'endroits magnifiques.



Voyager fait prendre conscience que les chances ne sont pas les mêmes pour tous. Tu râles quand tu vois un cambodgien balancer ses poubelles à travers la vitre du bus ou dans un fleuve. Mais après ce voyage, tu comprends. La culture, l'histoire du pays, les moyens, sont différents des notres. C'est rigolo (ou pas) de voir l'air étonné de la caissière quand tu lui dis "no plastic bag" (=sachet plastique) quand tu as acheté un paquet de gâteaux. Ahhh ces touristes…
Nous on comprend pas pourquoi les locaux ne descendent pas au même arrêt que celui demandé par leur voisin… un bus peut s' arrêter 10 fois dans un village tous les 50m...
Pourquoi est ce que nous, touristes, on paie pour faire du trek??? Pourquoi "se faire mal", porter son sac de rando (alors qu'il y a des porteurs) pendant des heures…


Mais je m'égare.

L'Asie, c'était un voyage différent: on a retrouvé la chaleur, une cuisine qu'on adore, la plongée, la moto, un environnement tropical qu'on connait si bien.


Est ce qu'on est contents de rentrer? Pas vraiment. J'ai eu un petit coup de mou à la fin de l 'Amérique du Sud. Je crois que j'étais fatiguée physiquement. Les ascensions, les treks, ont été très exigeants. J'ai souffert du froid, de l'altitude. Mais aujourd' hui, je ne pense qu'à une chose: aller enfin faire la traversée du Zanskar dans l'Himalaya Indien le plus vite possible. On ne se refait pas!

Pourquoi rentrer alors? Et bien, c'est plus raisonnable. Financièrement, faut se remettre au travail. Qu'est ce qu'on aurait fait sinon ??? En Amérique du Sud, on regrette de ne pas avoir été en Colombie et en Amérique Centrale (je pense surtout au Mexique). En Asie, on aurait voulu rester plus longtemps au Cambodge, découvrir le Laos, aller en Inde (Zanskar, Sikkim, Rajasthan, Varanasi, Goa…), passer plus de temps à Bornéo, aller en Malaisie, en Mongolie et revenir en Indonésie.
Quel regret aussi de ne pas avoir pu aller en Océanie. C'était un choix (financier). Mais qu 'est ce qu 'on aurait aimé aller en Nouvelle Zélande et en Nouvelle Calédonie. Enfin… On en aura quand même bien profité;-)

Grâce à skype et aux mails nous avons gardé le contact avec vous (amis et famille) (désolés, on n'a pas envoyé beaucoup de cartes postales…). Vous pouvez pas savoir combien c'était important pour nous d' avoir de vos nouvelles, des photos… On a hâte de vous revoir, de voir combien les petits bouts ont grandi, de rencontrer ceux qui sont nés pendant notre absence.
De quoi j'ai envie là? D'abord de changer de fringues…c'est une catastrophe. Entre celles que j'ai perdues et celles qu'on m'a volées…il me tarde de mettre de nouveaux vêtements (que je pourrai changer tous les jours; quel luxe! je pourrai enfin porter du blanc- couleur bannie par les voyageurs), de mettre des chaussures sympas autre que les XAPRO 3D et les savates, de me faire couper les cheveux, de porter des bijoux, ma montre (enfin!), de manger un sandwich avec un pain au pavot et du jambon de pays, des yaourts (nature) avec du miel, des cerises, une choucroute ;-), des makis,  tous ces trucs auxquels tu penses quand t' en baves pendant un trek difficile.

En tous cas, on aura appris que, quelque soit l'expérience du voyage que tu as, tu es TOUJOURS confronté à de nouvelles situations: On s'est souvent dit: "celle la, on nous l'avait pas encore faite!


Il est temps de rentrer, c'est comme ça. Est ce qu'on repartira? Surement. Comment? Quand? Pour le moment on ne peut pas le dire. J'espère juste que nous serons heureux dans notre vie, là où nous serons. C' est donc une nouvelle aventure qui commence...

Hasta luego
Take care
Kop khun krap

Gros bisous à tous
Anne & David


Petite explication pour cette photo: on enregistre nos bagages à Bangkok, jusqu' à Paris, via Kuala Lumpur. Jusque là, tout va bien. Au moment de passer le portique avec les bagages à main, David me regarde avec ses grands yeux et me dit "ohhhhh merde……"
- quoi encore?
- j'ai le couteau-suisse dans la poche….
16 mois qu' on voyage, on y a toujours fait super attention, encore le matin je lui dis qu'on doit mettre les ordis de plongée en cabine (j' en ai déjà bousillé un en le mettant en soute ) et de mettre nos couteaux en soute. Biensur, il m'écoute que d' une demi-oreille…
Bref, comment on va faire? David pense à passer le contrôle avec le couteau, mais avec les problèmes du vol de la Malaisia Airlines, les contrôles se sont renforcés. Et puis faut aussi passer à Kuala… L' hôtesse nous propose d'acheter une boîte, de le mettre dedans et de l'enregistrer. On est sceptiques mais c'est ça ou 40€ à la poubelle… On tente. C'est le bagage de la journée à la Malaisia. Tout le monde nous regarde préparer ce mini-paquet. Et quelle surprise de le voir à CDG…. pour une fois, on a eu de la chance!!!

Ca y est, on est en France- Quick de la gare de l'est

jeudi 17 avril 2014

Les rizières en terrasses de Banaue.

Nous ne pouvions pas quitter les Philippines sans visiter les fameuses rizières en terrasses de Banaue, vieilles de 2 000 ans !


Ce voyage a commencé dans les montagnes et se finit dans les montagnes.
Un long transfert nous emmène au nord de Luzon, au coeur de la "Cordillera".
Un avion nous dépose à Manille. De là, nous attrapons un bus de nuit pour Banaue.
Le bus est une glacière. Nous sommes frigorifiés, malgré nos polaires ! 9H à se cailler les miches !
Nous arrivons à Banaue le matin de bonne heure, frais et dispos… Non je déconne, seulement frais ! Un peu de repos ne nous fera pas de mal.
On se dégourdit tout de même les jambes pendant une demi heure au milieu des rizières, le temps de nous perdre. Impossible de trouver son chemin sans aide.



Demi-tour. On prend une chambre, on s'installe et on se repose.
Beatriz, la gérante du "Banaue Homestay", nous organise un trek de 3 jours avec Oliver, un guide de confiance.















Les premières heures de marche ne sont pas exceptionnelles. Le ciel est bas, l'air humide et la chaleur étouffante. Anne et moi dégoulinons de sueur.
En chemin, nous rencontrons Christelle et Apoline. La discussion s'engage. Les filles avouent avoir moyennement confiance en leur guide qui se balade armé d'une sagaie et qui a l'air d'un cannibale affamé ! On comprend leurs inquiétudes ! Il n'en faut pas plus pour former un groupe…


En début d'après midi, la forêt s'ouvre et laisse place aux premières rizières. La culture du riz est fascinante, proche de l'oeuvre d'art. On en profite pour faire quelques photos.



Nous passons deux nuits chez l'habitant dans des villages isolés. Nous y rencontrons Guillaume et Sarah, d'autres français voyageurs. Notre groupe s'agrandit. Le trek a décidémennt un coté convivial tout à fait remarquable.


En cours de route, nous sommes amenés à surplomber Batad,



un village encaissé au creux d'une petite vallée. On adoooore ses terrasses, son panorama, sa cascade !























Les 3 jours défilent trop vite. Il y a encore tellement de choses à découvrir dans la région….















On s'accorde un quatrième jour pour visiter Hapao, un autre village typique des environs. Nos fesses se souviennent encore du trajet d'une heure et demi en tricycle sur des pistes boueuses et défoncées….  L'endroit est moins encaissé que Batad,


 mais proche de sources chaudes… Quoi de mieux que de se prélasser dans une eau légèrement soufrée après 3 jours d'efforts ?


Mais il est temps de partir des montagnes pour passer une nuit à Manille, ultime étape du voyage. Manille la mal aimée, Manille la fourmilière, avec ses jeepneys brinquebalants
















et ses tricycles, ses quartiers malfamés et ses centres commerciaux gigantesques…. sa circulation infernale et ses taxis véreux….












Un long chemin nous attend encore avant de rejoindre la France.
 Bangkok, Kuala Lumpur et enfin Paris…  bus, taxis, avions et trains…. Je sens qu'on va aimer….  




Le coin pratique d'Anne :

les transports :

  • le bus de nuit Manille-Banaue, désservi par Ohayami Trans : 450 pesos/personne. Le trajet dure 9H. Départs à 21H, 21H30 et 22H. Nous avons pris le dernier pour ne pas arriver trop tôt à Banaue. Pour le retour, même compagnie, départs 19H.
  • le tricycle jusqu'à Batad : 700 pesos.
  • le tricycle jusqu'au point de départ du trek : 300 pesos
  • le tricycle jusqu'à Hapao : 800 pesos.
le logement : 
  • Banaue Homestay (800 pesos/nuit, sans petit déj): l'adresse est géniale. Les chambres donnant sur les rizières sont simples mais confortables et calmes. SDB partagée. Wi-Fi OK.  Beatriz a le sens de l'accueil. Elle organise les treks autour de Banaue sans commission. Une adresse qu'on recommande ! Pour les résas : banauehomestay.weebly.com ; Beatriz Bandao, Staff +63 929 197 4242
    beatrizbandao@rocketmail.com
Le trek : 
  • Banaue possède une association de guides : Les tarifs st fixes. 1200 pesos/jour pour un guide. Transports, repas, logements non inclus. POur un trek de 3 jours, comptez 4600 pesos guide+transports. Béatriz ns a présenté Oliver. Très compétent et sympa. On recommande (nous sommes pourtant difficiles en ce qui concerne les guides) ! 





mercredi 16 avril 2014

Moalboal : le "sardine run", c'est quoi ?!

Moalboal, l'ultime étape aux Visayas….



Pourquoi se rendre à Moalboal ?
Peut être à cause de sa douceur de vivre, mais surtout, surtout, pour son "sardine run" !
C'est quoi, un "sardine run" ? C'est un banc de sardines comptant plusieurs millions d'individus !
Unique en Asie,  il n'y a que l'Afrique du Sud pour rivaliser.
Ca mérite bien quelques heures de bus pour y aller.
Sur place, c'est Anne qui choisit le logement ! Nous sommes à l'écart, la mer est proche, pas un bruit… un bel endroit pour se poser.
Il nous faut cependant un scoot pour parvenir aux clubs de plongée.
On ne s'embête pas. Nous cherchons le meilleur. Nous le trouvons et réservons deux plongées.
On essaie le matériel avant de rejoindre l'hôtel.
Le lendemain, c'est parti pour une journée de folie !
Raté, la visibilité sous l'eau est médiocre. Le premier site n'offre que peu d'intéret…. mais la deuxième sortie nous scotche ! Les sardines sont là, par centaines de milliers. Elles forment un ballet totalement incroyable. Anne et moi évoluons au milieu de cette multitude, subjugués ! On les admire encore et encore.
Nous ne regrettons pas le déplacement, conscients de vivre nos derniers moments sous marins aux Philippines. On en a bien profité. Petit pincement au coeur, tout de même. C'est l'heure des "dernière fois"….
Nous partons à Cebu avant de voler vers Manille…
Direction Banaue, les rizières en terrasses vieilles de 2 000 ans, ultime étape d'un voyage qui aura duré 15 mois….




Le coin pratique d'Anne : 

-les transports : 
  • le bateau Dumaguete (Sibulan)-Iloan : 124 pesos/pers. Les départs sont fréquents et se font toute la journée.
  • le tricycle entre Iloan et Bato coute entre 70 et 100 pesos.
  • le bus Bato-Moalboal : 70 pesos/personne. 3H30 de bus.
  • la location de scooter à Moalboal : Entre 300 et 400 pesos/ jour

-les logements :
  • le T-Breeze(http://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g663539-d6369939-Reviews-Seagates_T_Breeze_Coastal_Resort-Moalboal_Cebu_Island_Visayas.html), à White beach. 1100 pesos la chambre la moins chère. Petit déj basique inclus. Avec SDB. Sans clim. L'endroit est neuf et joli, mais vraiment excentré des centres de plongée et des restaurants de Panagsama Beach.


-les plongées :
  • le club SAVEDRA est le meilleur de Panagsama beach. Ils sont pros. L'accueil est excellent et les prix attractifs. 1350 pesos/plongée, matériel inclus. Les sardines se trouvent sur le site "House Reef". A faire absolument !










jeudi 10 avril 2014

Plongées à Negros et balade à Siquijor...

La fin de notre périple aux Philippines est une véritable course contre la montre.




Après Bohol, nous rejoignons Negros. 2 heures de ferry et une vingtaine de minutes de jeepney permettent d'atteindre Dauin, une petite bourgade au sud de Dumaguete.
Nous sommes accueillis par Magnus, un Danois bien cool. Il tient un centre de plongée et propose deux modestes chambres.
Rien d'extraordinaire. Deux bungalows en nippa, un matelas au sol, les grognements des cochons du voisin en fond sonore, un ventilateur en guise de clim et roule ma poule.
Il n'empêche, l'accueil est ultra chaleureux et on se sent tout de suite à l'aise.


Son club propose de belles sorties à des prix très attractifs. On en profite. Nous découvrons le concept de "Muck Dive", des plongées sur fond sableux où règne une vie macroscopique intense,



composée d'hippocampes, de poissons feuilles, de nudibranches,  de poissons fantômes, de poissons pierres et de rascasses.



Marvin, le dive master, nous emmène ensuite sous une jetée, à 20 mètres de la surface ! On se croirait dans une forêt sous marine, grouillante de vie. Notre environnement devient sombre et mystérieux….



















Nous passons enfin une journée au large de l'île d'Apo, une réserve sous marine préservée. Les coraux sont nombreux et multicolores, s'étendant à perte de vue. Malheureusement, je suis dans un jour "down". Il y a beaucoup de courant ; je suis au bord de l'essoufflement ; mes sinus sont pleins ; mon masque me gène ; j'ai des maux de tête et des nausées ! Merde. Sale journée pour plonger. Ca arrive.

















Le lendemain,  direction Siquijor, une petite île à une heure en bateau de Dumaguete.




Une visite éclair. Anne n'apprécie pas vraiment l'endroit où l'on dort. Le matelas est un peu mou, la route est proche et le voisin a une drôle de toux…
Nous parcourons la moitié de l'île en scooter,


puis on se renseigne sur les possibilités de plongées. Il paraîtrait que le poisson mandarin se cache dans les parages…. Peine perdue, aucun "dive master" n'est disponible et les clubs ne proposent pas le site dans l'immédiat…
 Pas grave, nous trouvons une terrasse à l'heure de l'apéro pour contempler le coucher de soleil...



















Nous ne restons qu'une nuit avant de partir pour Moalboal….





Le coin pratique d'Anne :

-les logements
  • à Dauin : le "Bongo-Bongo"(divebongo.com), 500 pesos la nuit. Spartiate, mal isolé, pas de clim, une SDB commune située loin du bungalow, mais tout ça est oublié avec un accueil tout simplement génial. Magnus se plie en 4 pour vous. A noter la construction de plusieurs autres bungalows. Y aller pour l'ambiance super "friendly".
  • à Dumaguete : le "Go Hotel" : environ 1100 pesos la nuit. On obtient des tarifs intéressants via Agoda. Le petit déjeuner n'est pas inclus. Les chambres sont confortables, le personnel est pro, mais l'ambiance est impersonnelle. Ca peut faire penser à un hôtel "Formule 1"
  • à Siquijor : "La Casa Miranda" : 400 pesos la nuit sans le petit déjeuner. Là encore, les chambres sont spartiates et la pension se situe au bord de la route. Ca ne gène pas trop, car la circulation à Siquijor est très limitée. L'adresse est située à San Juan. C'est central et proche des clubs de plongée.

-les transports :
  • le ferry Tagbilaran-Dumaguete : 700 pesos/pers avec Ocean Jet. (Certaines compagnies sont moins chères). 2-3h de traversée. Les billets s'achètent au port.
  • le ferry Dumaguete-Siquijor : 210 pesos/pers avec Ocean Jet. 1H de traversée.
  • une loc de scooter à Siquijor : entre 250 et 500 pesos la journée. Les hôtels en proposent tous, ainsi que les tricycles.
  • Le port de Siquijor-San Juan : 250 pesos en tricycle. 20/personne en jeepney.
-les plongées :
  • Le Bongo-Bongo à Dauin : 1150 pesos la plongée, matériel inclus ! Le prête de matériel est gratuit. Les sites sont sympas. Les sorties proposées sont géniales : Apo Island, Sumillon, Oslob, Moalboal…  En face du club, la réserve sous marine offre de belles perspectives. Initiation au "Muck Dive", plongées de nuit, plongée en dessous ddu "Pier"… On recommande chaudement !




samedi 5 avril 2014

Nature et découverte à Bohol.

Deux bonnes raisons de se rendre à Bohol :





on peut approcher les tarsiers et contempler les "chocolate hills".
Les navettes entre Cebu et Bohol sont nombreuses.
L'arrivée à Tagbilaran est le moment le plus délicat du voyage, quand il faut négocier la course en tricycle pour rejoindre l'hôtel. La plupart d'entre eux quadruplent leurs tarifs quand ils voient un touriste !!! C'est franchement agaçant.

un margouillat philippin !
Nous prenons nos marques après quelques heures en ville. Nous repérons quelques endroits sympas où manger et envisageons de louer un scooter.


notre resto préféré: mang inasal




L'opération "2 roues" nécessite 5 minutes. On signe un semblant de papier "officiel" avant de l'enfourcher. Le casque est trop grand, les attaches ne tiennent rien et l'engin n'est pas assuré, mais c'est le prix de la mobilité !








A nous les routes de Bohol ! Très belles, d'ailleurs. Beaucoup de verdure, des petits villages. Des enfants nous saluent au passage.

restos-péniches sur la rivière Loboc


Mais certaines parties de l'île ont été durement touchées par le dernier tremblement de terre.


Nous faisons une première halte au centre de réhabilitation des tarsiers, un petit coin de forêt où les primates peuvent évoluer en paix.
Nous sommes émerveillés par ces petites créatures aux grands yeux !

bonne nuit...


































Après une heure de contemplation, nous remontons sur le scoot pour prendre la direction des "chocolate hills".
Les "chocolate hills", c'est plus d'un milliers de petites collines établies sur 50km2. Elles doivent leur nom à la végétation qui brunit avec la saison sèche. Leur origine remonte à 2 millions d'années, avec l'accumulation de couches de corail et de coquillage. Depuis, la mer s'est retirée. L'érosion a fait le reste !


Malheureusement, la plateforme d'observation a été victime du récent tremblement de terre. Il ne reste qu'un tas de gravats. Il existe pourtant une solution. Contourner les décombres et partir légèrement en contrebas. Mais "c'est pas bien de faire ça" ! En bons français, nous bravons l'interdit. La plupart des visiteurs sont asiatiques, et les asiatiques détestent sortir des sentiers battus. Au final, on s'offre un panorama sublime pour nous tous seuls ! Elle est pas belle, la vie ?


De retour à Tagbilaran, nous nous octroyons un ou deux jours de repos avant de partir pour l'ile de Negros...





Le coin pratique d'Anne :

-le logement :
  • à Tagbilaran : le Matig-a-Seaside : 900 pesos/nuit sans le petit déjeuner. L'adresse est très sympa.  Très belle vue sur la mer. Les chambres sont propres. Avec SDB et clim. On recommande. (On peut réserver par Booking.com)
-les transports :
  • le bateau Cebu-Tagbilaran : 500 pesos/personne avec Ocean jet. (certaines compagnies sont moins chères)+ taxe de sortie du port : 35 pesos/personne. 
  • le tricycle du port au centre ville : les prix demandés sont exorbitants. Négociez. On peut obtenir la course entre 50 et 70 pesos pour 2.
  • la location de scooter : entre 400 et 700 pesos la journée, selon le modèle. L'hôtel peut vous en fournir.
-l'entrée des parcs :
  • le centre de réhabilitation des tarsiers : 50 pesos par personne.
  • "les chocolates hills" : 50 pesos/personne.
-les restaurants : pour les petits budgets
  • pour le petit déjeuner, nous sommes devenus des habitués du "Dunkin Donuts". Les donuts et le café sont frais et pas chers ! (20 pesos/donut)
  • pour les autres repas, nous avons débusqué une chaîne de restauration, le "Mang Inasal". Très peu de choix, mais leur marinade de porc et de poulet sont un délice. 100 pesos/plat !