Cette grande étendue
d’eau peu profonde s’étale devant nous, à perte de vue. Incontestablement un des
points forts de notre séjour en
Birmanie.
Ouma nous dépose au “May guesthouse”, à Nyaungshwe, le plus grand bourg de la région, situé le long d'un canal menant au lac.
La chambre est minuscule et spartiate. Les cloisons sont fines comme du papier de cigarette, montées à l’aide de tresses de palmiers… L’isolation sonore approche du zéro absolu !
Nous gardons contact avec Dana et Marius et retrouvons
Sylvain et Syrielle. Nous les présentons rapidement, puis louons tous les 6 un bateau pour la journée suivante.
Arrive le lendemain : Le bateau démarre
dans un vrombissement infernal ; le gros monocylindre sans silencieux, tel un monstre au réveil, crache,
fume, siffle, martèle, et met nos
oreilles à l’agonie !
Le boatman, lui, ne bronche pas ! Le pauvre doit être sourd…
Nous entamons la journée dans la bonne humeur, heureux d'être tous ensemble. Le lac nous ouvre un univers fascinant.. On entre dans un monde de pêche,
de canaux étroits et interminables,
et de cultures luxuriantes.
La richesse de l’artisanat local est stupéfiante : un artisanat authentique, dur, usant, demandant savoir-faire et patience.
La richesse de l’artisanat local est stupéfiante : un artisanat authentique, dur, usant, demandant savoir-faire et patience.
Les pêcheurs en équilibre mènent leur
barque en enroulant leur jambe autour de la pagaie. Les gestes sont fluides,
grâcieux, et habiles.
Leur technique est pour le moins atypique. Ils enfoncent une nasse cônique dans l’eau peu profonde. Lorsque celle ci touche le fond, le pêcheur utilise un trident pour embrocher le poisson. Nous sommes
loin du concept de pêche industrielle !
D'autres mettent en place de longs filets.Ils procèdent alors à une étrange battue. Ils frappent l'eau à l'aide de longs bambous...
Les poissons, effrayés, se précipitent dans les filets ! Le système est ingénieux….
On aime moins le coté folklorisant de
certains autres, posant littéralement devant l’objectif en attendant la pièce…
Heureusement, une poignée d’irréductibles pepétuent la tradition , mais pour combien de temps ?
Les fabriquants de bateau, eux, scient, mesurent, poncent, peignent et
travaillent le bois avec obstination…
Certains artisans travaillent l’argent.. Rapidité
et précision sont leur credo ! Ils réparent vos bijoux en deux minutes montre
en main et montent de véritables oeuvres d’art.
Le tissage des feuilles de lotus est une vraie découverte. Les femmes travaillent sur d’antiques métiers à tisser et
produisent un textile plus fin que la soie.. Les étoffes ainsi produites sont tout simplement
somptueuses.
Nous enchaînons avec un atelier d’ombrelles
et pour finir, on nous emmène dans une fabrique de cigares.
Nous faisons un crochet par Indein où se tient
le plus grand marché de la région.
Les stands s’alignent sous des arcades longues
de plusieurs centaines de mètres.
Nous flânons dans cet incroyable capharnaüm et tombons sur une étonnante couronne en dents de buffles !
Nous flânons dans cet incroyable capharnaüm et tombons sur une étonnante couronne en dents de buffles !
Indein possède aussi un temple incroyable ! Plusieurs milliers de stupas en ruine sont regroupés sur une surface lilliputienne. L’éffet est saisissant !
Nous arrivons en fin de journée et nous sommes tous épuisés. Allez, un dernier coucher de soleil avant de rejoindre la ville.
Nous mangeons tous les 6 avant de prendre un aller simple pour le pays des rêves.
Le matin suivant, nous grimpons sur nos
vélos pour nous promener alentour..
Ca ne casse pas des briques ! Le chemin est éloigné
du lac et sans grand intéret…. Je suis injuste ; la longue passerelle en teck que l’on franchit
après une courte traversée du lac vaut
le détour.
Au final, nous sommes de retour en ville vers 13 heures. Nous saluons une dernière fois Sylvain et Syrielle qui partent vers d’autres horizons.
Au final, nous sommes de retour en ville vers 13 heures. Nous saluons une dernière fois Sylvain et Syrielle qui partent vers d’autres horizons.
Le soir venu, nous prenons un dernier repas avec Marius et Dana avant de les laisser eux aussi. Nous aurons passé d’excellents moments en leur compagnie à tous !
Ce séjour au lac est un immanquable, je le répète ! Les amoureux de paysages lacustres et d’artisanat de qualité ne seront pas déçus. Nous serions restés quelques jours de plus, mais nous sommes pressés par le temps. Nous prenons la direction du “Golden Rock” pour d’autres aventures !
Ce séjour au lac est un immanquable, je le répète ! Les amoureux de paysages lacustres et d’artisanat de qualité ne seront pas déçus. Nous serions restés quelques jours de plus, mais nous sommes pressés par le temps. Nous prenons la direction du “Golden Rock” pour d’autres aventures !
Le
coin pratique d’Anne :
-Le
logement, May Guesthouse : (3 nuits): 30$ la nuit avec SDB et
petit-déjeuner(bof) : les chambres sont petites, mal isolées,mais
propres. Le personnel est poli et serviable… On peut réserver par téléphone
081 209417
081 209734
081 209417
081 209734
En
revanche, nous avons entendu beaucoup de bien de l’Aquarius, plus central et
plus friendly, dans la même gamme de prix.
Pour
celles et ceux qui veulent casser leur
tirelire, le “Secret Garden” propose des chambres pour 40-50$. Il y a une piscine.
Certains
bungalows ont vue sur le lac et le resort est somptueux ! Peut être le meilleur
rapport qualité/prix dans la région.
-Les
excursions
La
location de bateau à la journée : 20 000
Khyats le bateau (20$)
Une
traversée du lac avec les vélos : 6000 Khyats le bateau. (6$)
-Les
transports
en
bus VIP de nuit jusqu’à Yangon : 20 000 Khyats/personne.
-La
location de vélo : 1500 Khyats la journée au May guesthouse
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire